Massif de l’Estelas

Date d’acquisition : février 2025

Propriété actuelle de Forêts préservées : 2,25 hectares

Localisation : massif forestier en avant chaîne, à cheval entre Haute Garonne et Ariège

Type de forêt : hêtraie chênaie

Altitude : entre 450 et 550 mètres

Chasse : 1 à 2 battues au sanglier annuelles effectuées de manière sporadique sur cette partie du massif

Dans ce dendromicrohabitat (DMH) appelé dendrotelme, l’eau de pluie s’accumule et s’évapore progressivement. De nombreuses espèces de syrphidés (espèce floricole et donc pollinisatrice) s’y reproduisent. Plusieurs espèces d’insectes sont strictement associées à ce DMH (sans lui, ces espèces n’existent plus).

Intérêts du projet :

  • Sur un versant très frais, le site présente d’assez fortes pentes et des chaos rocheux abritant une belle hêtraie chênaie avec des arbres qui méritent de vieillir, des tilleuls et des érables. Le sous-étage de buis se remet peu à peu du passage du passage de la pyrale.

  • Exploitée ça et là par le passé, cette partie du massif totalise une douzaine d’hectares, morcelée en une vingtaine de parcelles appartenant à des propriétaires privés. Elle est depuis plusieurs décennies en évolution naturelle.

  • Elle se trouve au pied d’une forêt publique où existe, à moins de 400 mètres de distance, une vieille forêt de montagne exceptionnelle, de plusieurs dizaines d’hectares, en versant ombragé. Cette dernière, située entre 600 et 900 mètres d’altitude, est hors sylviculture (donc en évolution naturelle) dans le plan d’aménagement forestier.

  • La préservation de ce site permet d’étendre la zone en évolution naturelle, depuis la vieille forêt en forêt publique, jusqu’à ces parties plus basses et mieux exposées, où la végétation sort plus tôt, ce qui constitue un intérêt clair pour de nombreuses espèces (plantes, petits mammifères, insectes, chiroptères, pollinisateurs, etc).

    Ambiance moussue sur ce versant frais, en forte pente
Grosse chandelle avec trous de nourrissage de Pics et champignons polypores.