Site 2

Date d’acquisition : Septembre 2024

Propriété actuelle de Forêts préservées : 1,4 hectares

Localisation : Massif forestier en prolongement du massif du Madres

Type de forêt : hêtraie remarquable et sapinière

Altitude : entre 750 et 1150 mètres

Chasse : Battues et chasse aux ongulés (sangliers, chevreuils, cerfs) présents sur le parcellaire la plus accessible. 

Intérêts du projet :

• Les deux sites que nous commençons à préserver se situent dans le massif du Madrès, sur un versant audois orienté nord et est :

  Le premier est une très belle hêtraie inexploitée depuis au moins 70 ans, à environ 1100 mètres d’altitude, dans une zone où naissent des sources et s’écoulent plusieurs petits ruisseaux, en contrebas d’un col. Les diamètres des hêtres y sont très impressionnants, sur une superficie d’environ 8 hectares. Le sapin revient en sous étage, avec déjà de beaux sujets sur le haut du site. Plusieurs gros chablis (arbres tombés naturellement) apportent les premiers bois morts au sol.
  

  Le site est très esthétique et très peu fréquenté.

  Plus bas sur le même versant de cet immense massif forestier, à environ 750 mètres de distance, une sapinière orientée plein est, longe une ancienne piste de débardage en traction animale. Sur quelques hectares à peine, les sapins y dépassent pour certains le mètre de diamètre, les grosses chandelles et le bois mort sur pied sont nombreux, avec une régénération abondante. 

• Sur ce versant en partie exploité, la préservation pérenne d’îlots de biodiversité ciblés a tout son sens.

  Une continuité écologique se dessine d’ores et déjà, puisqu’à environ 200 mètres de distance à vol d’oiseau de la sapinière décrite ci dessus, sur l’autre versant (orientation ouest), commence le Bien Non Délimité de 56 hectares où nous possédons un lot, nous permettant de garantir l’évolution naturelle sur l’ensemble de cette grande parcelle (voir ici)

• Les continuités écologiques entre ces îlots de vieux bois sont essentielles pour les espèces inféodées aux très gros bois vivants et morts. Ces espèces, rares et menacées car liées à des stades âgés de la forêt très relictuels, ont pour beaucoup une capacité de dispersion réduite, de quelques centaines de mètres pour les plus exigeantes à quelques kilomètres. Elles représentent des milliers d’espèces (flore, fonge et microfaune confondues).

  Une trame de vieux bois protégée est donc essentielle pour le potentiel d’évolution et la conservation de ces espèces.

• Le parcellaire de ces deux sites est très morcelé. Nous allons contacter d’autres propriétaires afin d’augmenter la superficie préservée.